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Le 17 janvier 2022

Angélique, 13 ans, violée et tuée par un récidiviste

Le 25 avril 2018, Angélique, 13 ans, disparaissait de manière inquiétante. Les recherches ont mené les enquêteurs sur la piste de David R., un ancien voisin de la famille. Interpellé trois jours après la disparition de l’adolescente, il avouera le viol et le meurtre de la jeune Angélique dont le corps sera retrouvé sans vie à Quesnoy-sur-Deûle, dans le Nord.

Trois ans et demi après le décès de la jeune Angélique, David R. a comparu devant la Cour d’assises du Nord à Douai pour l’enlèvement, la séquestration, le viol, et le meurtre de l’adolescente. La Cour a condamné ce père de famille, dépeint comme un prédateur sexuel sadique par les experts, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 25 ans. À l’issue de sa peine, il fera l’objet d’un réexamen de sa situation avant toute libération éventuelle en vue d’une éventuelle rétention de sûreté.

Récidiviste, il avait déjà été condamné en 1996 à 9 ans de prison pour viol avec arme sur une mineure de 15 ans et attentats à la pudeur aggravés.

Partie civile dans cette affaire, La Voix De l’Enfant a tenu à souligner non seulement l’importance du suivi socio-judiciaire et de l’injonction de soins introduits par la loi du 17 juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu’à la protection des mineurs mais aussi les moyens qui devaient être mis en œuvre pour que cette prise en charge soit réellement effective. La Voix De l’Enfant estime que les mesures, instaurées notamment pour prévenir la récidive des infractions sexuelles et pour seconder les efforts de réinsertion, sont à remettre au cœur du dispositif pénal.

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