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Le 12 juillet 2022

13 au 21.06.2022 – Condamnation d’un ancien entraîneur de foot pour des violences sexuelles commises à l’encontre de plusieurs enfants

Du 13 au 21 juin derniers, La Voix De l’Enfant, représentée par Maître Diane MASSENET, était partie civile devant la Cour d’assises des Yvelines à Versailles au procès d’un ancien entraîneur de foot poursuivi pour des faits de viol, tentative de viol, agression sexuelle, tentative d’agression sexuelle à l’encontre de mineurs, et corruption de mineurs.

En 2020, La Voix De l’Enfant avait été alertée par l’une de ses associations membres au sujet de cet homme, âgé d’une cinquantaine d’années, qui avait pour habitude d’amener les jeunes joueurs à son domicile en prétextant la tenue de séances de musculations. Il profitait de ces moments seuls avec eux pour commettre ou tenter de commettre à leur encontre des violences sexuelles.

A l’audience, le mis en cause minimisait son implication en invoquant notamment le consentement des jeunes victimes, et son amour pour l’une d’entre elles. La Voix De l’Enfant insiste sur la position d’autorité que le mis en cause avait par rapport aux enfants. Dès lors, il doit être retenu que l’emprise, en tant que relation de domination dans laquelle la victime est considérée comme une chose, et que la dépendance affective qui en résulte, empêchent tout consentement.

L’ancien entraîneur, déjà condamné en 2008 pour des faits similaires sur mineur et selon un mode opératoire identique, a de nouveau été reconnu coupable et condamné à 10 ans de réclusion criminelle, avec obligation de réparer concernant les victimes, injonction de soins, suivi socio -judicaire, interdiction de rencontrer les victimes, et interdiction définitive d’exercer une profession en rapport avec des mineurs.

Enfin, cette affaire interroge La Voix De l’Enfant sur la méconnaissance des dirigeants du club sur les antécédents judiciaires du condamné. Elle rappelle que les éducateurs sportifs sont soumis au contrôle de l’honorabilité, et que la loi prévoit que nul ne peut encadrer une activité physique ou sportive auprès de mineurs s’il a fait l’objet d’une condamnation pour des violences sexuelles commises à l’encontre de mineurs.

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